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Lire au lycée

9 novembre 2019

Compte rendu de lecture

 La composition des quatre premiers livres

Les quatres premiers livres sont organisées en deux parties : Autrefois (1830-1843) est séparé d'Aujourd'hui (1843-1856) par la mort de Léopoldine, fille de Victor Hugo (4 septembre 1843). Le premier livre s'intitule Aurore, il reflète l'enfance et la jeunesse insouciante du poète. Le deuxième livre, L'âme en fleur, est le souvenir des premiers amours du poète. Le troisième livre, Les Luttes et les Rêves, transcrit l'engagement politique, le combat et les idéaux du poète. Enfin, le quatrième livre porte le nom de Pauca Meae, citation latine empruntée à Virgile signifiant "Un peu de la mienne", c'est le livre du deuil.

L'initiation à l'amour

L'amour est associé à la nature en fête, ce sont aussi des souvenirs heureux des premiers amours du poète. Ces premiers livres sont animés par une sensualité joyeuse : l'insouciance et la jeunesse du poète en font déjà un homme volage qui se plaît à l'amour d'été.

La naissance d'une poésie

Le livre I et la découverte de la nature suscite une vocation poétique, émerveillé par la beauté et la grandeur de cette nature, le poète ressens le besoin de l'exprimer. Le poète transcris aussi sont engagement politique, notamment au travers du poème Melancholia du livre III Les Luttes et les Rêves.

Le déchirement de la mort

Le livre IV Pauca Meae s'apparente à un journal intime du deuil. En effet, l'aspect autotbiographique et l'écriture datée au jour le jour en font un journal intime. Le recueil est orienté sur la mort de Léopoldine (4 septembre 1843) ce qui en fait le livre du deuil. En ouvrant son optique sur l'universalité de la mort, qui est la définition même de l'humanité, Victor Hugo partage ses sentiments avec ses lecteurs. Et la mort est sublimmée par la tonalité élégiaque et le registre pathétique, qui servent l'émotion transmise. Le poète restera tout de même marqué à vie par ce drame, qui le plongera dans un profond désespoir.

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3 novembre 2019

Biographie de Michel de Montaigne

Michel Eyquem de Montaigne,seigneur de Montainge, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-De-Montaigne (Dordogne), est selon les traditions universitaires soit un philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance, soit un écrivain érudit, précurseur et fondateur des « sciences humaines et historiques » en langue française.

Enfant puis adolescent éduqué par son père Pierre dans la ferveur humaniste et polyglotte, le jeune Michel Eyquem se mue en étudiant batailleur et aventureux menant une vie itinérante parfois dissolue. Devenu pleinement adulte, homme à la santé allègre, de caractère bouillonnant, mais toujours avide lecteur, il entame en 1554 à la cour des aides de Périgueuxun cursus professionnel au sein de la magistrature de la province de Guyenne qui le mène en 1556 au parlement de Bordeaux occuper un poste de conseiller pendant 13 ans. Pendant cinq ans, il noue une progressive et solide amitié avec un aîné conseiller La Boétie. La disparition de ce dernier en août 1563 le bouleversa, tout en lui donnant l’occasion de concrétiser ses idées stoïques. Versé à la chambre des enquêtes, il y devient un diplomate de premier niveau, chrétien sincère contre les ligueurs et fidèle au roi de France, promu après sa retraite en octobre 1571 en gentilhomme de la chambre du Roi, avec le titre de chevalier de l'ordre de Saint-Michel.

Montaigne invente au XVIè siècle une forme littéraire nouvelle, l'essai, un écrit ouvert à toutes les formes de réfléxion qui montre la pensée en perpétuel mouvement. Dans ses Essais, il cherche à atteindre la connaissance de soi à travers l'observation, le questionnement, la réflexion. Nourri par la pensée antique, il cultive le doute et le questionnement sceptiques et prône une vie simple et heureuse à l'instar des épicuriens. Il fait aussi preuve d'un sens critique et d'une ouverture d'esprit qui marque la postérité.

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1 novembre 2019

Biographie de Madame de Lafayette

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 25 mai 1693 dans la même ville, est une femme de lettres française.

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Rose-Madeleine d'Aiguillon. Son père, Marc Pioche, qui espère faire oublier ses origines bourgeoises en se faisant appeler « de La Vergne », écuyer du roi, meurt alors qu’elle n’a que quinze ans. C'est en 1650, à l'âge de 16 ans, qu'elle devient demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire auprès du grammairien Ménage qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry.

En 1655, Marie-Madeleine épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de trente-huit ans, François Motier, comte de La Fayette, dont elle aura deux fils. Ce veuf désargenté, frère de la célèbre Louise de La Fayette, qui mène une existence retirée dans son château, lui apporte un nom. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux en Auvergne et dans le Bourbonnais bien qu’elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s’introduire dans la haute société de la cour et à ouvrir avec succès son propre salon. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date à partir de laquelle François de La Fayette se fait tellement discret qu'il semble avoir littéralement disparu (ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'un document trouvé dans les archives de la Trémoille indique que ce mari silencieux avait vécu jusqu'au 26 juin 1683). La Bruyère a résumé ainsi cette étrange situation : « Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s’il est mort ou en vie… ».

L'œuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d’abord éditée par un de ses amis en mars 1678. Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique.

Description de cette image, également commentée ci-après

1 novembre 2019

Acte V (résumé)

Acte V, Scène 1

Aricie demande des explications à Hippolyte. Celui-ci assure que les Dieux rendront justice et essaye de la convaincre de partir en exil avec lui. Elle finit par dire oui.

Acte V, Scène 2

Hippolyte demande la protection des Dieux. Aricie demande à Ismène de préparer son départ.

Acte V, Scène 3

Aricie essaye de convaincre Thésée qu'il a tort, sans succès.

Acte V, Scène 4

Thésée ne comprends pas pourquoi dans leurs récits des fats, Aricie et Hippolyte s'interrompent au même moment. Il fait revenir OEnone pour essayer d'obtenir la vérité.

Acte V, Scène 5

Panope (une femme de la suite de Phèdre) annonce au Roi qu'OEnone s'est jetée dans la mer. Elle le supplie de venir au chevet de sa femme qui perds la raison.

Acte V, Scène 6

Hippolytes est mort, en combattant le monstre envoyé par Poséïdon (Dieu des Mers et des Océans) suite à la demande du Roi.

Acte V, Scène dernière

Thésée veut se retirer en exil, bouleversé par la mort de son fils. Phèdre avoue son crime. Thésée, en colère, veut la punir d'avoir causé du tort à son fils, Phèdre explique qu'elle s'est laissée manipulée par OEnone. La Reine meurt. Thésée reconnait son fils innocent, le pardonne, et reconnaît Aricie pour fille.

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1 novembre 2019

Acte IV (résumé)

Acte IV, Scène 1

OEnone vient de faire croire à Thésée que Hippolyte aime Phèdre. Thésée, indigné, y croit.

Acte IV, Scène 2

Thésée accuse son fils d'inceste, Hippolyte comprends le plande Phèdre qui essaye de lui rejetter la faute, mais il ne dit rien afin de ne pas causer de tort à son père. Hippolyte avoue à Thésée son amour pour Aricie. Thésée croit en une ruse de la part de son fils, et le bannit.

Acte IV, Scène 3

Thésée souffre de voir son fils se livrer à de telles infamies.

Acte IV, Scène 4

Phèdre vient prier Thésée de lever la punition d'Hippolyte, lequel refuse. Il lui demande de lui dire toute l'infamie des faits de son fils, et annonce à Phèdre que celui ci lui a plus tôt déclaré un amour (pour Thésée, factice) pour Aricie.

Acte IV, Scène 5

Phèdre réalise que le désamour d'Hippolytre pour elle est dû à cette concurrente.

Acte IV, Scène 6

Phèdre, jalouse d'ARicie, veut que Thésée la fasse tuer. Elle explique que son amour pour Hippolyte ne lui aura apporté que les malheurs de l'amour sans en connaitre les bonheurs. Phèdre veut mourir, une nouvelle fois, OEnone tente de l'en dissuader, elle est bannie par sa maîtresse.

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1 novembre 2019

Acte III (résumé)

Acte III, Scène 1

Phèdre a honte et désespère de l'insensibilité d'Hippolyte face à ses aveux enflammés. Elle ne désire plus le pouvoir sur Athènes, elle préfère l'offrir à Hippolyte dans un dernier espoir de placer son fils et elle-même sous la protection de son beau-fils.

Acte III, Scène 2

Phèdre, dans une longue tirade, prie Vénus de faire plier Hippolyte à son amour.

Acte III, Scène 3

Thésée est vivant, Phèdre se rappelle de son crime et veut mourir puisqu'elle est déshonorée. Mais OEnone lui propose une solution : puisque Phèdre n'aime plus Hippolyte, elle lui propose de l'accuser lui même de cet amour incestueux.

Acte III, Scène 4

Thésée s'excuse auprès de Phèdre de son absence, laquelle lui réponds qu'elle ne mérite pas ces excuses.

Acte III, Scène 5

Hippolyte explique à son père qu'il ssouhaite quitter Trézène pour enfin prouver sa valeur.

Acte III, Scène 6

Hippolyte souhaite faire entendre à Thésée son amour pour Aricie.

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30 octobre 2019

Acte II (résumé)

Acte II, Scène 1

L'interdiction de se marier pour Aricie est tombée avec Thésée. Elle doit donc s'attendre à voir une foule de prétendants se présenter à son mariage. Ismène, la nourrice d'Aricie, lui explique que même s'il n'ose pas l'avouer, Hippolyte a déjà succombé à ses charmes. Arcie dit que le jeune Prince ne lui déplaît pas.

Acte II, Scène 2

Arcie à été nommée Reine d'Athènes par le peuple. C'est Hippolyte qui le lui apprends. Il lui offre ainsi la couronne d'Athènes et son coeur.

Acte II, Scène 3

Phèdre est à la recherche d'Hippolyte. Aricie accepte les deux présents du jeune Prince, tout en précisant que la couronne ne lui est pas le plus cher.

Acte II, Scène 4

Hippolyte envoie son gouverneur Théramène préparer son départ pour Athènes et lui dit de revenir vite interrompre sa discussion avec Phèdre.

Acte II, Scène 5

Phèdre était venue prier Hippolyte de veiller sur son fils, mais la conversation a dévié et elle lui avoue son amour. Honteuse, elle demande au jeune Prince de la tuer.

Acte II, Scène 6

La couronne d'Athènes, qui devait être remise à Aricie, vient de lui échapper, on a décider de la remettre au fils de Phèdre. Hippolyte décide de quitter la ville pour partir à la recherche de son père le Roi, dont le bruit court qu'il est vivant.

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30 octobre 2019

Acte Premier (résumé)

Acte I, Scène 1

Hippolyte se confie à son gouverneur Théramène. Le jeune prince veut quitter la ville de Trézène pour partir à la recherche de son père disparu, le Roi Thésée. En vérité, ce départ est dû à la douleur que lui cause la vue d'Aricie dont il est secrètement amoureux. Cet amour est impossible : le Roi a interdit à Aricie d'avoir des enfants. En effet, Thésée règne en maître sur Trézène et Athène parce qu'il a tué les héritiers de la couronne Athénienne : les frères d'Aricie. Par peur qu'un enfant ne défie son règne, Thésée interdit à Aricie de se marier. Théramène encourage Hippolyte à s'essayer à cet amour, mais le jeune Prince refuse de peur de tomber dans les malheureux excès de son père (Thésée est un véritable coureur de jupons, un mari volage et infidèle). Hippolyte refuse d'avouer son amour en tant que tel, il est trop orgeuilleux pour se laisser attraper par les charmes d'Aricie.

Acte I, Scène 2

La Reine Phèdre va mourir, seule OEnone sa nourrice le sait. Hippolyte décide de quitter la ville sans voir sa belle-mère la Reine.

Acte I, Scène 3

Phèdre est malade et veut se laisser mourir. OEnone essaye de l'en dissuader. Phèdre ajoute qu'elle est coupable d'un crime, elle aime son Beau-fils Hippolyte.

Acte I, Scène 4

La ville de Trézène apprends que le Roi Thésée est mort. La couronne est donc vacante. Le peuple hésite, à quel héritier donner la couronne ? Au fils de Phèdre, héritier du second mariage du Roi ? A Hippolyte, fils d'Antiope, première femme du Roi ? Ou bien à Aricie, descendante de la lignée royale Athénienne ?

Acte I, Scène 5

OEnone explique à Phèdre qu'elle doir vivre pour assurer la couronne à son fils. En effet, tant que la reine vit, la question du souverain ne se pose pas et le pouvoir lui revient, puis reviendra à son fils si elle meurt naturellement. De plus, puisque son mari est mort, elle se voit devenir veuve et don après un deuil réglementaire, elle peut aimer Hippolyte. Elle espère qu'à eux deux ils renverseront Aricie qui lui parait une menace.

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30 octobre 2019

L'intrigue

L'intrigue principale est construite autour d'un triangle passionnel : la cour royale Athénienne est secouée par un amour incestueux. Mais la diversité de la famille divine grecque rend cette intrigue compliquée. Pour y voir plus clair, voici un organigrame des personnages principaux :

29 octobre 2019

Divers

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Faut-il rappeler que c’est à l’occasion d’un ballet, sur une musique d’Érik Satie, que le mot surréalisme fut employé pour la première fois ? Guillaume Apollinaire, rédigeant le programme de Parade, saluait, il est vrai, davantage le travail du peintre auteur des décors et des costumes, son ami Picasso, que celui du musicien et sans doute André Breton, alors proche d’Apollinaire, n’était pas étranger à la création du mot. Mais l’idée ne laisse pas d’étonner si l’on a à l’esprit l’absence d’intérêt des surréalistes pour la musique. Satie, par ses audaces musicales et son goût de la provocation, qui éclate notamment dans le ballet réalisé avec Picabia, Relâche, serait plutôt proche de Dada. Cependant, Dada n’a pas connu de réelle expression musicale. Certes, Georges Auric et Darius Milhaud ont écrit des contributions pour la revue Littérature, à ses débuts, et leur musique a un temps accompagné les premières manifestations dada parisiennes, mais ces compositeurs, parrainés par Jean Cocteau, ont vite été rejetés par les directeurs de la revue, Louis Aragon, Philippe Soupault et André Breton, qui dévoilaient le complot dans lequel ils voulaient faire tomber le monde littéraire.

 

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Le baiser, Magritte

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Les Eléphants, Dali

 

et d'autres poètes comme Breton, Appolinaire, Aragon...

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