Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lire au lycée
26 octobre 2019

Divers

"Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants,
Passer, gonflant ses voiles,
Un rapide navire enveloppé de vents,
De vagues et d'étoiles ;

Et j'entendis, penché sur l'abîme des cieux,
Que l'autre abîme touche,
Me parler à l'oreille une voix dont mes yeux
Ne voyaient pas la bouche :

"Poëte, tu fais bien ! Poëte au triste front,
Tu rêves près des ondes,
Et tu tires des mers bien des choses qui sont
Sous les vagues profondes !

La mer, c'est le Seigneur, que, misère ou bonheur,
Tout destin montre et nomme ;
Le vent, c'est le Seigneur ; l'astre, c'est le Seigneur ;
Le navire, c'est l'homme."" Juin 1839

À la demande et sous la conduite de l’économiste Adolphe Blanqui, qui vient de publier une terrible enquête sur les classes ouvrières en 1848, Victor Hugo, accompagné de médecins et de quelques autres "autorités", se rend en février 1851 à Lille, afin de constater sur place les conditions de logement des ouvriers de l’industrie textile, décrites par Blanqui dans son rapport. Il est horrifié par ce qu’il découvre : chaque famille vit et travaille à domicile dans des conditions épouvantables, entassée dans des caves insalubres.

À son retour, Hugo rédige pour l’Assemblée un discours, relatant avec force détails sa visite, citant "les premiers faits venus, ceux que le hasard nous a donnés dans une visite qui n’a duré que quelques heures. Ces faits ont au plus haut degré tout le caractère d’une moyenne. Ils sont horribles". Ce discours, il ne le prononcera pas, mais il l’utilisera plus tard pour un poème de Châtiments, "Joyeuse vie".

Gabriel Fauré, Compositeur romantique Français

Fauré, Fantaisie op. 79 pour flûte

https://youtu.be/jhFTHPRsImk

Fauré,Pavane op.50

https://youtu.be/wQDoN40-_C4

Smetana, La Moldau

https://youtu.be/3G4NKzmfC-Q

Publicité
Publicité
Commentaires
Lire au lycée
Publicité
Newsletter
Archives
Publicité